Une belle journée, sans vent ou nuage pour entacher le ciel. Une température idéal, parfait pour aller à la plage et profiter sous les rayons ardents du soleil. Cependant, ce n'était pas le cas de tous. Après un appel à 11h56, la brigade de police s'en va inspecter un domicile où l'on aurait entendu des bruits de disputes et des cris inquiétants. Finalement atterrit sur le bureau, un rapport fraîchement pondu ainsi que deux suspects et quelques témoins. 


RAPPORT



    Suite à l'appel de Mme. Pittman, le domicile de M. Alfred Hunter a été visité pour la police de Santa Barbara. Pendant, cette excursion, le corps du propriétaire de la maison a été retrouvé dans son jardin à l'arrière du domicile. D'après les premières observation, la victime serait morte entre 11h55 et 12h à suite un traumatisme crânien du à une chute, cependant des analyses plus poussées du médecin légistes sont attendus. A la suite d'une observation des experts, il semblerait que M. Alfred Hunter est été poussé de la fenêtre de son domicile. Mais l'un d'entre eux dit que la marque sur le crâne est étrange pour ce genre d'accident. Une fouille du bâtiment a donc été effectué. Différents indices nous montre qu'une personne était présente lors de la chute de la victime. Les éléments sont en train d'être analyser par la police scientifique.

    Suite, à un témoignage, nous avons pu établir établir une liste de suspect. Selon, leur voisine Mme. Pittman, M.Hunter était en période de séparation. Celle ci étant causé par des accusation d'adultère entre Alfred Hunter et une dénommé Elie Gritch. De nombreux conflits entre M.Hunter et sa femme Gabrielle Hunter dont certains violents ont été constatés par leur voisine. Il a été mentionné que des menaces ont été proférées par le beau père de la victime, John White.   


TEMOINS: 

Mme. Pittman : Voisine de la victime 
Mlle. Gritch : Témoins potentiel. Dite amante de la victime

SUSPECTS: 

Gabrielle Hunter : Femme de la victime 
John White : Beau père de la victime 




BRIGADE CRIMINEL DE SANTA BARBARA


L'équipe des experts est encore sur place à analyser les lieux. Beaucoup trouvent que cette maison aurait pu être mieux entretenus. Avec tout ce sable qui crisse sous vos chaussures dans l'entrée et l'étage, il est difficile de se concentrer. L'un d'eux fait la réflexion qu'il devait encore avoir eu de la visite d'une jeune femme dans la journée avec les marques de sandalette sur le paillasson. " Il était en instance de divorce ! Il a le droit d'avoir la visite de qui il veut. " : déclara l'un des policiers en observant une marque rouge près de la fenêtre.  Il prit un léger échantillon et songea que c'était peut être du verni. Après tout, on avait bien vue dans les affaires de Mme. Hunter qui restaient, quelques petits pots de cette couleur. 

Dans les salles d'interrogatoire, deux personnes attendent. Dans la première, la principale suspecte Gabrielle Hunter. Elle semble assez énervée et mal à l'aise tandis que derrière la pièce des policiers réécoutent l'enregistrement de sa version. La voix et le ton de la femme était empreinte d'une haine sans nom mais aussi d'un élan d'injustice. Était ce par ce qu'elle était innocente ou qu'elle maudissait encore la tromperie de son défunt mari ? Ce qui était sur c'est qu'elle ne cessait de regarder ses ongles vernis de rouge et de réajuster son tailleur. Elle semblait tout droit sorti d'une réunion de PDG. D'ailleurs, ses pieds devaient la faire souffrir car elle se massait régulièrement ses talons en enlevant ses escarpins si bien entretenus. 

    " Oui, je le détestai, normal, non ? Mais je ne l'ai pas tué. Je ne m'abaisserai pas à ça. Pas besoin d'aller toucher une ordure pareille. Déjà que je me demande ce que je faisais avec lui. Enfin, je ne vais pas balancer des orties à celui qui a fait ça. Je suppose que vous avez eu le témoignage de la voisine. Donc oui, je suis allée la bas pour récupérer des affaires. Mais je n'ai même pas franchi la barrière. J'ai sonné plusieurs fois et pas de réponse. Alors, je suis repartie, j'avais pas envie d'interrompre une scène de coucherie de M. le porc et je savais qu'il était là vu que sa voiture était garée. Après je suis partie direct pour retourner travailler. Surtout que j'avais vraiment du boulot. Je n'ai même pas eu le temps de revenir chez moi pour me changer. Je suis resté avec ses foutues talons toutes la sainte journée et je vous assure ça fait mal ! Alors vous qui ensuite venez me casser les pieds avec ça !"

Dans l'autre, son père, John White attendait lui aussi mais plus perplexe. Certains dans le bureau murmurent qu'il ne semblait pas comprendre ce qui lui arrive, d'autre qu'il jouait la comédie. Il n'était pas difficile de voir ce grand baraqué poussé la victime par la fenêtre. L'âge n'avait pas amoindri ses muscles, pourtant la mine perdue du suspect créait un étrange contraste. La plupart essaie donc de  trouver une feinte dans son discours pour comprendre cette affaire. :

    " Bon, ok. Je l'ai menacé plusieurs fois au moment de la rupture mais je ne suis pas allé le voir. Je savais justement que ça finirait comme ça alors je n'allais pas tenter le diable. Cependant, depuis qu'il n'y avait plus de contact direct entre Gaby et ce salaud, tout s'était calmé. Il restait plus qu'à voir avec les tribunaux pour la paperasse. Je n'allais quand même pas débarqué chez ce type et le balancer par sa fenêtre alors que tout allait mieux ! De toute façon, ça m'aurait fait chié de venir chez lui car je hais prendre le bus et ma voiture devait aller au garage. Une histoire de rayure sur la carrosserie. Une belle Duster bleue, un vrai bijou. Mais de toute manière, j'avais mieux à faire que d'aller me friter avec un salaud pareil ! Vous ne croyez pas ? " 

Un peu plus loin, quelques policiers relise la déposition de la voisine. Ils n'avaient pas eu de mal à la faire parler. Mme. Pittman semblait être de ses commères qui fourrent leurs nez là où il ne faut pas. Peut être un peu trop d'ailleurs.  Elle n'a pas souhaité venir au poste  car elle se disait trop choquée mais accepta de dire tout ce qu'elle savait. Ainsi après avoir proposé une part de gâteau malgré son choc émotionnel elle expliqua.  : 

    "Je savais que cette histoire allait tournée mal ! La pauvre Gabrielle aussi. En tout cas, je peux dire que ça n'allait plus du tout entre eux. J'ai plusieurs fois vu par la fenêtre des affaires volées dans la pièce. Mais c'est devenu plus calme depuis que Gaby est retournée chez ses parents. J'ai du mal à croire que ça se soit terminé ainsi. Enfin, M.White se montrait très menaçant tout de même. J'ai cru plusieurs fois qu'il allait le tuer devant moi, notre coureur de jupon. En tout cas, j'ai bien entendu une dispute vers 11h50, c'était très violent. Puis il y a un bruit de vitre brisée et des cris, j'ai pensé que c'était encore de la vaisselle cassée, mais si j'avais su j'aurai appelé plus tôt ! Après, je peux dire aussi que j'ai aperçu Gabrielle dans la matinée vers midi. Je ne sais pas trop ce qu'elle faisait mais elle repartait de la barrière et semblait très énervée. Mais il me semble aussi avoir vu une voiture bleue assez rapidement. Je ne sais pas si c'est lié mais bon... Je vous le dis quand même on ne sait jamais. "

Par ailleurs, quelques membres de la brigade décidèrent d'aller chez la dénommée Elie Gritch. Une petite maison juste à côté de la plage dont le sable envahissant la pelouse. Ainsi, ils arrivèrent à devant son jardin où la jeune femme refermait la porte de son garage après avoir garé sa camionnette dont la carrosserie grise se refléta un instant au soleil. Elle regarda angoissé les hommes en uniformes et demanda ce qui se passait tout tripotant ses ongles avec angoisse. Ainsi malgré une forte odeur de dissolvant qui les dérangeait, les policiers expliquèrent la situation. Elle fondit en larme et après une longue discussion avoua plus calmement : 

    " Bon d'accord j'ai couché avec lui, mais je ne pensais pas à mal. Si j'avais su que ça allait ruiner mon amitié avec Gaby, je n'aurai rien fait et encore moins si j'avais su que ça tuerait Alfred car de toute évidence c'est cette histoire qui lui donné le coup fatal. Après, je peux dire que oui Gaby et son père était très en colère. J'avais beau dire que ce n'était pas moi, elle ne me croyait pas. Oui, je sais qu'elle avait raison, mais je regrettai tellement ! Puis vous savez quel réputation ça donne ce genre d'histoire ? Ça m'a tué lorsqu'il a raconté ça à tout le monde ! C'est facile pour un homme d'endosser ça ! Mais pour une femme, c'est différent ! Tout de suite, c'est "Salope", "istina" et d'autres ! Donc, j'ai oui en effet essayé de faire changer d'avis Gaby. Mais elle a rien voulu entendre de toute façon. Elle était trop en colère pour ça. Mais le pire c'était son père. Quand j'étais venu m'expliquer, il m'a plusieurs fois menacé d'aller tuer moi et Alfred avec des termes que je vous épargnerais. Sincèrement, je me suis demandé plus d'une fois si je ne devais pas appeler la police. Mais on dirait que ce n'est plus la peine. "

C'est alors qu'arriva un autre personnage dans le domicile de Elie Gritch. Un jeune homme tenant avec en main des billets d'avion ainsi qu'une valise.  Jimmy Fost. Un ami de la témoin. Il semblait pressé. Il sembla se calmer tout de suite à la vue des policiers et expliqua ceci. :

" Oui, je connaissais aussi Alfred et Gaby. Mais je n'ai pas voulu me mêler de cette histoire. Je souhaitais seulement écarter Elie de tout ce bazar. Vous imaginez pas ce que ça lui a causé. C'est pour ça qu'on a décidé de partir pour un certain temps. Un petit séjour à New York pour se changer les idées. On a décidé ça ce matin et Elie devait se préparer pour le vol dans quelques heures. J'espère que ça ne dérange pas si l'on part. On reviendra dans une semaine ou deux de toute façon. Ça serait dommage d'annuler. J'ai déjà pris les billets et la chambre et je ne pense pas pouvoir me faire rembourser."

Bien vite les policiers lui expliquent que ça ne sera pas possible. Jimmy Fost n'insista pas mais demanda à ce qu'on laisse Elie tranquille en attendant. Les agents décidèrent de respecter cette demande mais prirent tout de même les coordonnées de ce nouveau témoin avec sa carte de visite d'agent de nettoyage. L'un des enquêteurs cependant trouva que cet individu était bien étourdi pour laisser la portière de sa Golf bleue.

Alors, l'affaire continua et le débat commença pour trouver le coupable. 

© _Viviie.