Des sept péchés capitaux, on n’en retrouve réellement que deux chez Louie.
Il y a d’abord l’avarice, qui pousse le jeune homme à avoir cette ambition dont il ne se décolle pas. Petit déjà il voulait être le premier, et aujourd’hui c’est dans la création de son entreprise que se retrouve cette forte motivation. Prêt à tout pour arriver à ses fins et en obtenir les moyens, il est difficilement possible de le démotiver ! C’est d’ailleurs pour cette raison que récemment, Louie a commencé à emprunter des chemins peu orthodoxes pour frôler de plus près son but et obtenir les ressources financières nécessaires pour gérer son business. La second péché qu’il côtoie est celui de l’envie. Sûrement le plus puissant chez le garçon, l’envie le pousse à vouloir se dépasser pour se faire apprécier de ceux qui l’entourent. Malheureusement, ses difficultés sociales font qu’il est plus que dur pour lui de s’ouvrir et créer de véritables liens d’amitié. Il envie profondément ces gens qui ont cette facilité d’élocution, cette confiance… Il voudrait simplement pouvoir claquer des doigts et obtenir tout ce qu’il souhaite.
Mais ces deux points mis à part, Louie est jusqu’ici une personne foncièrement bonne, chez qui le péché n’a pas vraiment sa place. Par exemple, la colère, il n’y est bien entendu pas étranger, mais rares sont les fois où il s’énerve réellement. Cherchant toujours à voir les bons côtés des choses, son naturel peureux et timide fait dans tous les cas qu’il n’ose que rarement se laisser aller à la rage qui pourrait l’emporter. Pour ce qui est de la luxure, mieux vaut ne pas en parler puisqu’il risquerait de se renfermer une fois encore dans son monde à lui, oubliant ce qui l’entoure. Il a eu des aventures, très peu, mais il arrive toujours un instant où une barrière infranchissable se dandine devant lui et il devient incapable de continuer d’avancer. Il voudrait pouvoir consumer ce péché, mais il a bien trop peur de ne serait-ce qu’oser. La gourmandise est présente chez Louie comme chez tout le monde, mais il n’est pas du genre à en abuser. Lorsqu’il désire quelque chose, il travaille pour l’obtenir. Il profite rarement avec excès de ce qui lui est offert. La paresse quant à elle, est quasi-entièrement exclue. Il est toujours là quand on a besoin de lui, prêt à agir, pour lui-même ou pour les autres. Et si on l’imagine devant son ordinateur à geeker, ce n’est pas par paresse de bouger de son appartement où il se sent à l’aise, c’est que pour son travail il se doit d’être là ou dans son entreprise.
Il ne reste que le problème de l’orgueil qui flotte entre l’existant et le disparu. Louie ne se vente pas d’être fort ou bon, mais il l’est, naturellement. Plus intelligent que la moyenne des personnes qui l’entourent, profondément gentil et loyal quoi qu’il arrive… Il est l’incarnation même d’une personne charitable, douée. Alors s’il s’en ventait, est-ce que l’on pourrait réellement dire qu’il est orgueilleux, ou ne serait-il pas plutôt juste criant de vérité ?
Seulement, outre tous ces péchés, Louie est surtout le garçon le plus timide et maladroit qu’il vous sera donné de croiser. Bafouillant, à la limite du bégaiement, il lui suffit de se retrouver face à quelqu’un pour se sentir mal à l’aise et que les questions se bousculent dans sa tête, laissant lieu à un jeune homme vide, perturbé et complètement dans la lune. Plus petit, on lui a diagnostiqué une forme très légère du syndrome d’Asperger. Sa passion pour l’informatique et le numérique dans laquelle il passe son temps depuis qu'il est enfant, son intelligence assez hors norme, ses difficultés avec les interactions sociales… Tout pousse à croire à ce qu’il soit atteint de manière atténuée de cette forme d’autisme, de plus en plus courante. Mais au fond de lui, tout comme pour ses parents, il(s) pense(nt) que les médecins se plaisent surtout à mettre une étiquette là où, tout simplement, on ne peut expliquer et comprendre réellement ce qui se trame. Louie n’est pas un garçon à l’aise, mais il ne se sent pas différent pour autant. Non, Louie est juste un peu plus lent à comprendre les choses, parfois, mais aussi et surtout à faire fonctionner le schmilblick en bordel que constitue la socialisation. Rien de plus.
Carte d'identité:
Nom :
Mayers.
Prénoms :
Louie.
Date de naissance :
1er Mai 1987.
Age :
28 ans.
Lieu de naissance :
Santa Barbara.
Nationalité :
Américano-française.
Etat civil :
Célibataire.
Métier :
Informaticien, possède sa propre boîte.
Groupe :
Apple.
Anecdotes & faits divers:
Caractère
Vit seul dans son appartement toujours bien rangé • Mange beaucoup de choses surgelées • A un chat, relativement obèse, qui s’appelle Nougat • Aime particulièrement la couleur orange, qu’il trouve chaleureuse, ironiquement • A la phobie des araignées, même minuscules • Passionné par les travaux sur les ondes (téléphonie, wifi, etc) • Croit en l’existence d’univers parallèles • Aime boire du Coca-Cola le matin • Ne supporte pas les odeurs de fruits pour les gels douche • Sait calculer le jour précis d’une date sans regarder un calendrier • A lu plus de 300 livres sur de nombreux sujets différents • N’a embrassé que quatre filles différentes, dont sa cousine lorsqu’ils étaient petits, "pour essayer" • Aime beaucoup manger avec des baguettes même de la nourriture qui ne serait pas asiatique • A toujours voulu être le meilleur, et fait de son mieux
A propos de moi:
Je suis un petit fou nommé Callipyge, qu'on peut aussi surnommer Calli. J'ai 23 piges. Pis, si je suis arrivé là c'est parce que on m’a eu dans un moment de faiblesse. Yo, j'ai jamais entendu parlé de ce truc avant. Je l'ai pas vu (faut la voir alors x). J'ai des couettes et les intrigues je vais les faire si je peuuux (non mais je vais grave essayer quoi). J'ai bien lu le truc long et chiant et je peux te le prouver en disant validay. Pis je voulais aussi vous dire que la tartiflette, c’est très bon pour la santé. Je préfère vous prévenir je suis flemmarde.
Louis n’a pas une vie des plus extravagantes. Habituellement, il se lève le matin, prend son petit-déjeuner en buvant un verre de Coca-Cola, file à la douche, avant de commencer réellement sa journée où il dépanne le reste du monde qui ne comprend pas les subtilités de l’informatique. Le soir quand il rentre, il regarde une série ou un film en mangeant des plats tout faits préalablement surgelés. Et pourtant, on pourrait en écrire un roman...
Au commencement, il n’y avait rien
La mère de Louie est d’origine française, expatriée aux Etats-Unis pour son travail c’est ici qu’elle a pu rencontrer son père. Leur histoire à eux n’a pas besoin d’être détaillée ; un couple heureux, un enfant qu’ils attendaient avec autant d’impatience que Louie compte les jours avant le nouveau Star Wars… Un début de vie parfait.
Le petit garçon n’était pas difficile, il aimait jouer dans son coin et comprenait très vite beaucoup de choses. Il a appris à lire à l’école, comme chacun, mais aussi en s’intéressant aux panneaux d’indications qu’il voyait lorsqu’il était dans la voiture ; parce que Louie a toujours été comme ça, un peu différent mais souriant. A l’école, il n’avait pas de problème même s’il n’avait pas beaucoup d’amis. Les premières années, ce n’est pas dérangeant puisque les problématiques des petits s’arrêtent à : « Dis, tu me passes ton feutre rouge ? — Ok. » et voilà tout. C’est après, que cela à commencer à poser des soucis. Parce que Louie était intelligent, et cela se voyait. Beaucoup d’enfants étaient jaloux, les plus grands lui disait qu’il était bizarre, ce mot qui veut tout dire et ne rien dire à la fois. Lui, ne réagissait pas, mais au fond son cœur s’en prenait un petit coup à chaque remarque. Puis ce fut le début de la fin.
Le début de la fin
Peu après l’anniversaire de ses huit ans, le garçon se rend bien compte que quelque chose ne tourne pas rond avec ses parents. Ils deviennent distants, eux qui sont si aimants, et sa mère est de moins en moins à la maison. Les deux adultes décident que Louie est assez mature pour comprendre ce qu’il se passe alors ils lui disent la vérité, sa mère a une tumeur au pancréas. Seulement, la vérité est qu’un enfant reste un enfant, même s’il a un gros cerveau, et quand Louie comprit que sa mère était en danger, il se renferma sur lui-même, complètement. Ses parents l’emmenèrent voir un pédopsychiatre, inquiet de cet enfermement sur soi, qui le diagnostiqua Asperger comme l’on met une étiquette à code barre dans un supermarché. N’y croyant pas vraiment, ses parents firent comme si ce médecin n’avait rien dit, tout en prenant compte de ce qu’ils pouvaient faire s’il avait ce syndrome : à savoir, pas grand-chose.
Le combat contre cette chose dans le ventre de sa mère était acharné, elle-même s’épuisait, il le voyait bien. Lui faisait tout pour faciliter la vie à la maison, il mettait même la table et rangeait sa chambre ! A son échelle, c’était plus que de l’investissement, c’était un engagement fort, un embargo contre ce vilain cancer. Mais à l’échelle de la maladie, cela ne faisait rien, et Louie se sentait de plus en plus au dépourvu à regarder sa mère dépérir. A la fin de l’année, pour la rentrée dans sa nouvelle classe, se battre était devenu inutile. Il venait de perdre sa mère et faisait maintenant l’école par correspondance pour cette année, le temps que son père, lui aussi, se remette sur pieds.
La famille 2.0
Ils ont tous les deux eu besoin de deux années complètes pour se recréer, se retrouver. Louie n’est retourné à l’école qu’après tout ce temps, lui qui avait au milieu découvert la science-fiction, les jeux vidéo, et les films haletants. Son père, à côté de cela, arrivait enfin à se reconstruire en tant qu’homme. Il avait commencé à voir de nouvelles femmes et finit même par retomber amoureux. C’est la découverte d’une nouvelle famille, de nouvelles habitudes, d’un nouveau chez-soi. Mais ça, Louie en souffre beaucoup. Il ne dit rien le petit garçon, mais partir de cette maison où il avait toujours été avec sa maman revenait à l’abandonner, lâchement.
Avant tout réticent, il finit par accepter ce changement. La nouvelle famille était gentille, et il y avait ce petit bébé qui venait d’arriver. Elle était belle, toute ronde du bout de ses petites joues. Il s’habituerait, il essayerait, pour son père. Et puis il restait qu’il avait une chambre pour lui, pour s’évader, cela lui suffisait. Mais l’école était toujours un problème. A 10 ans donc, il a dû en changer car il fallait, pour son bien, qu’il retourne dans un établissement et côtoie d’autres enfants. Là-bas, les autres, les grands comme ceux de son âge, n’étaient pas gentils ni compréhensifs. Une micro-poignée de personnes était tout juste curieuse de discuter réellement avec lui, le petit solitaire. De brimades en brimades, il n’avait pas grand-chose pour l’aider à surmonter cela et il s’enferma définitivement dans ce lourd mutisme pour lequel il était connu en classe et en cour de récréation. A la maison, son père se sentait coupable que la vie lui ai volé sa mère, si coupable de ne pouvoir rien faire pour l’aider à part s’occuper au mieux de lui – ce qu’il faisait – qu’il le laissait être le roi dans sa chambre. Et Louie fit grandir sa passion.
La pente ascendante
En société, rien ne changeait ; mais dans son monde, il devenait plus grand et plus fort. Il devenait homme alors que le bébé avec qui il vivait devenait petite fille. Liz, sûrement au fond sa véritable amie tant il s’entendait bien avec elle malgré la différence d’âge. Il la gardait, s’en occupait. Puis de son côté, il s’intéressait aussi aux ordinateurs, à la culture internet et aux jeux vidéo où il passait tout son temps. Ni taillé pour le sport, ni aimant profondément la musique, le numérique était son échappatoire, avec la lecture qu’il n’abandonnait pas.
Mais en devenant homme, même un homme pas comme les autres, on échappe difficilement à la crise d’adolescence, aux premiers amours et aux déceptions. Moments difficiles pour lui, car souvent rejeté, il se jurait que ça changerait à l’Université. Quand celle-ci arriva, enfin, il pouvait aller étudier ce qui l’intéressait depuis toujours : l’informatique, la programmation, le tout mélangé à des cours de physique pour expliquer comment circule les atomes et les ondes wifi. Ces cours étaient un amoncèlement de perles, et parmi elles se trouvaient aussi Gina. Car ce qui changea radicalement à l’université fut que les personnes avec qui l’ont est sont aussi ici par choix, par passion. Gina, elle, c’était la programmation de jeux vidéo et le webdesign, qu’elle aimait. Louie, maintenant, c’était Gina qu’il aimait.
Titre du chapitre
Après de longues tentatives pour se parler, c’est Gina qui vint le voir. Ils ont commencé à bien s’entendre, se voir en dehors des cours – au début c’était pour réviser et s’aider à comprendre les cours, où Louie faisait même semblant de ne rien saisir pour qu’elle l’aide. Puis de fil en aiguille, d’années en années, ils prenaient des cafés, allaient au cinéma… Le premier soir où Gina déposa ses lèvres sur les siennes, Louie se souvient de son cœur qui est monté à au moins 472 battements par minutes. Ils sont restés ensemble plusieurs mois, presque un an, les plus beaux du jeune homme.
Ils allaient avoir leurs diplômes chacun de leur côté, dans leurs spécialités. Louie avait pour ambition d’ouvrir sa propre boîte d’aide en informatique pour particuliers ; Gina le soutenait. Mais elle, elle devait partir au Canada pour rejoindre les bureaux d’Ubisoft. Il voulait la suivre, mais elle refusa, prétextant qu’il devait réaliser son rêve, sans même comprendre que son rêve était juste d’être avec elle. Louie apprit plus tard qu’elle le trompait depuis deux mois déjà, et qu’il était canadien. Ce fut une nouvelle descente aux enfers.
V pour Vendetta
Il avait perdu foi en beaucoup de choses et décida qu’il était grand temps qu’il prenne son indépendance. Il se trouva un petit appartement dans un quartier poisseux mais où il serait tranquille. Il se donna corps et âme dans son travail, se jurant qu’il ne s’intéresserait plus aux femmes pendant un long moment. Il n’en pouvait plus de sa maladresse et de ses réactions qu’il ne contrôlait pas. Il n’était doué que dans une chose, l’informatique, mais à force même ça le rendait triste.
Ce qu’il n’avait pas prévu c’est qu’on était en 2010, il venait d’avoir son diplôme et cette année-là, ce fut celle des Printemps Arabes en Europe et des fuites de WikiLeaks. Internet est plus que secoué, Ben Laden est assassiné au mois de mai. Et dans ces mois de tensions pour le monde numérique, Louie découvre qui sont les Anonymous. « La première superconscience construite à l'aide de l'Internet. Anonymous est un groupe semblable à une volée d'oiseaux. Comment savez-vous que c'est un groupe ? Parce qu'ils voyagent dans la même direction. À tout moment, des oiseaux peuvent rejoindre ou quitter le groupe, ou aller dans une direction totalement contraire à ce dernier » L’idée lui plait, elle est belle, elle défend la liberté et l’expression, met au service de ces valeurs des compétences informatiques dont il dispose. On ne peut vraiment les rejoindre officiellement ni les quitter, mais Louie était décidé, il apprendrait à aider cette idéologie.
Et maintenant ?
Cela fait 4 ans que Louie propose ses services pour aider les particuliers en informatique. Il travaille seul et est mal payé, alors de temps à autre il réalise des travaux de piratage pour des personnes sûrement peu fréquentables. Mais il rend justice en contrepartie en travaillant avec ces Anonymous, en ajoutant sa pierre à l’édifice. Sa conscience se porte donc à merveille.
Il ne perd pas espoir de s’ouvrir un peu plus à ceux qui l’entourent, mais pour le moment ce n’est toujours pas gagné. Outre des personnes qu’il connait sous forme de pseudo sur des jeux en ligne multi-joueurs, il n’a pas de réelles connaissances approfondies. Mais le changement est dans l’air, petit à petit.
Félicitations Invité tu es dorénavant validé. Avant de commencer à rp, il y a quelques petites choses que tu dois faire. Pour pouvoir te faire plein d'amis, il t'es conseillé de faire une fiche de lien ici. Pour ne pas te perdre, tu peux aussi recenser tes rps dans cette section.
Pour que tu comprennes bien le fonctionnement des différentes équipes, je te conseille d'aller faire un tour ici et de discuter avec tes coéquipiers dans la section qui t'es réservée.
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