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 “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.”

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MessageSujet: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyLun 19 Oct - 20:43

© zap2it


Marcus Charles Weaver

ft. Andrew Scott

Il est un mythe populaire qui dit que les images volent l'âme des gens. Il existe maintes et maintes légendes et conneries mystiques qui parlent du pouvoir qu'un regard peut avoir sur l'âme humaine. Et si les superstitieux tremblent et les cartésiens rient, Marcus est de ceux qui nourrissent les mythes, avec cette étrange sensation de malaise. Son regard perce, ses pupilles aussi étroites que des têtes épingle s'explosent d'un coup comme un feu d'artifice. L'homme en devient un autre. Face à ça, une seule réaction : La stupéfaction suivit de la terreur. Chez Marcus, il existe comme une réalité dans les croyances occultes. Si son tour de passe-passe amuse en premier temps, il finit vite par effrayer.

Lorsque l'on rencontre Marcus pour la première fois, c'est un garçon charmant. Souvent très à l'aise, un peu cinglant mais qu'on appréciera. Puis on le rencontre une seconde fois. Puis une troisième. Et là se rendent compte les plus perspicaces et fins psychologues. Homme différent à chaque rencontre. Les traits du visage tirent de manières nouvelles. Ses sourires ne veulent plus signifier les mêmes choses. Son regard ne balaye plus son environnement avec le même enthousiasme. Toute son attitude se métamorphe de jour en jour. En mue perpétuelle. Il semble changer de peau. Tout le temps. Tous les jours. Et puis un jour, vous discutez avec un ami, un proche, un confident, une vague connaissance qui vous explique. Il vous explique qui est Marcus. Ou plutôt, ce qu'il n'est pas. Vous allez le voir. Vous lui posez la question. Alors il vous regarde. Sourit. Ses yeux vous percent. Ses pupilles se dilatent. Il prend un coup de respiration. Et soudain, un nouvel homme en face de vous. Vous-même. Vos gestes, vos attitudes, vos expression, votre accent et vos élocutions. Votre propre reflet se dessine dans chaque sursaut de votre interlocuteur. Vous riez. C'est drôle. Aha. T'es doué, okay. Mais Marcus ne sort pas de son jeu. Alors vous insistez. Parce que votre miroir vous révèle ce que vous ne voudriez pas voir. Parce que votre miroir révèle ce que vous êtes et ce que vous n'aimez pas en vous. Alors vous vous énervez, vous vous énervez tellement que vous frappez sur la table, vous haussez le ton. Vous êtes même prêt à partir. Il est trop con, ce mec ! Alors, à ce moment-là, à ce moment précis, Marcus prononce syllabe après syllabe, mot après mot, ce que vous dites, au même instant que vous, à la même intonation que vous. Interdiction. Instant d'appréciation. Avez-vous seulement compris ce qu'il vient de se passer ? Et juste avant que vous n'envisagiez de prendre la porte, stupéfait ou effrayé, Marcus vous prie de ne pas foutre le camp.

L'art du mimétisme est donc sien. Et si ce petit show attise curiosité et effroi, c'est qu'il a quelque chose de presque surnaturel dans cette affaire. Le temps a cependant écrit ses règles. Son pouvoir nécessite que l'on s'attarde sur les détails qui délimitent les frontières de son royaume. Et s'il en connait déjà les limites, Marcus se méfie toujours un peu des libertés qu'il ignorerait encore.

Marcus choisit ses victimes. Son libre-arbitre s'arrête ici. Tandis que le mimétisme est un comportement naturel et inné chez l'homme pour pouvoir vivre en société, chez Marcus, c'est véritablement du vol identitaire. Il ne choisit jamais ce qu'il dérobe. Et ne le sait jamais vraiment avant de l'expérimenter lui-même. Marcus adopte alors un mode de fonctionnement, une manière de penser et en subit tous les travers. Même les moins évidents. Même les plus invisibles. Il sombrera dans l'alcoolisme, la consommation de drogue, la folie ou la piété, si tant est qu'il s'est attardé sur une personne aux mêmes penchants. Ainsi, il serait essentiel de choisir avec soin les personnes qu'il imite, sans doute. Mais pour Marcus, ce serait trop simple. Et c'est le plus souvent les personnalités qui ont le plus de facilité en société, qu'il choisira comme modèle. Quitte à choisir un fumier, une fois sur deux. Car attiré par le charme et l'aisance, Marcus ne peut s'empêcher de vouer une admiration presque sordide aux personnalités les plus hargneuses. Pour imiter, Marcus doit admirer.

Si seulement ce critère avait une seule espèce d'intérêt.

Marcus. Marcus le timide. Marcus l'invisible. Marcus, l'homme-paillasson. Marcus, la couille-molle. Pas compliqué de trouver plus à l'aise que lui. Ni de trouver plus hargneux. La tête baissée, les bras croisés sur son ventre, il regarde autour de lui avec une espèce de peur du monde sauvage. Qui est Marcus, en vérité, seuls quelques psychiatres pénitentiaires et sa névrotique de petite-amie peuvent témoigner de sa passivité presque rageante. On voudrait le secouer, lui hurler dessus de se réveiller. On voudrait lui donner des gifles. Avec son regard ahuri et son visage fixe, comme toujours indifférent. Son vocabulaire devient simpliste, sa voix monocorde. De loin, il aurait l'air attardé. De loin, il aurait l'air débile. Mais sa sensibilité à fleur de peau pourrait presque le rendre attendrissant pour qui n'a pas la cruauté d'une harpie. Incapable de décision lorsque, après des heures d'isolement, il ré-enfile sa véritable peau. Juste victime de ses propres complexe qu'il nourrit avec une ferveur presque religieuse. Etre quelqu'un d'autre le gorge alors d'une énergie qui sait animer son petit corps flasque. Il prend soudain une vraie consistance. Marcus est de ces démons qui ont besoin de se nourrir de l'âme des autres pour vivre et se sentir bien. Affamé et vide, c'est un homme triste, dépressif, aux attitudes mécaniques et aux automatismes inexistants.


Carte d'identité:
Nom :
Weaver.
Prénoms :
Marcus Charles.
Date de naissance :
02/12
Age :
35 ans.
Lieu de naissance :
USA.
Nationalité :
Américaine.
Etat civil :
Amoureux.
Métier :
Chômeur. Consultant, quand la flicaille en a besoin.
Groupe :
Cherry.
Anecdotes & faits divers:
Caractère

En dépit du personnage qu'il joue, Marcus garde inconsciemment le tabagisme de Milo comme trait de personnalité incontournable. Lorsqu'il fréquente souvent des personnes, Marcus absorbe sans le vouloir des traits de leur personnalité très léger • Collectionneur de VHS Looney Toons et rétro gamer hardcore • Fait des crises d'insomniaques assez violentes qui peuvent durer des semaines • Et d'autres fois, passe par des phases d'hypersomnies très impressionnantes • Chrétien croyant non-pratiquant. De temps en temps, par acquis de conscience, ça le prend d'aller à la messe • Amoureux aveugle, son cas est aussi con qu'il est incorrigible. C'est pas faute à ses amis de lui avoir dit de la quitter • Très social et très adapté, grâce à sa capacité de mimétisme. Il peut se faire ami avec les pires enflures comme avec les plus généreuse personnes • Indécrottable pessimiste doublé d'un faux-jeton évident. Il cache ces traits-là derrière un cynisme morose, lorsqu'il n'imite personne • A touché à toutes les drogues possibles. Boit rarement • Acteur médiocre, il est incapable de jouer la comédie sans avoir un modèle qu'il pourrait imiter



A propos de moi:

Je suis un petit fou nommé PnP. J'ai 21 piges. Pis, si je suis arrivé là c'est parce que j'ai cherché la perle rare sur PRD. TMTC les admins.Yo, j'ai jamais entendu parlé de ce truc avant. J'ai vu l'autre série de taré, il y a très très très longtemps. Les intrigues je sais paaaas si je vais les faire, encore. J'ai bien lu le truc long et chiant et je peux te le prouver en disant validés !. Pis je voulais aussi vous dire que le forum a l'air génial, l'ambiance de ouf, même si j'ai pas été super présent ces temps-ci. J'espère que ma fiche plaira et que le personnage sera a la hauteur des attentes. Je préfère vous prévenir je suis flemmarde. Ouais... très, même.

© _Viviie.


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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyLun 19 Oct - 20:44

© blend - Tumblr


Sélection naturelle

Identité

Edward ne sortait jamais de chez lui. Edward n'avait aucun ami, aucune copine, aucune famille. Seulement son grand manoir et un héritage qui aurait pu sauver la Grèce. Edward était seul. Riche héritier d'une antique fortune que sa famille a toujours su faire prospérer, le jeune homme s'était retrouvé dans une solitude sans nom quand lui tomba dessus l'argent de ses défunts parents. Alors, tous les matins, Edward se réveillait dans un lit affreusement vide. Comme le monde le terrifiait, que les gens l'énervaient et que la foule l'angoissait, il refusait de sortir. Il commandait sa bouffe et ses vêtements sur internet, faisaient ses grosses courses une fois par mois et évitait tout contact avec ses voisins. La télévision chauffait toute la journée et meublait le silence de sa petite routine. Le soir, il terminait par se recoucher dans son lit, toujours aussi vide. Toujours aussi froid.

Un jour, Edward se jeta d'un pont. Il ne savait pas nager. Le courant allait sans doute l'emporter très loin avant que la police ne retrouve son cadavre que les poissons auraient déjà commencé à grignoter. Mais lorsque le froid finit par lui mordre la gorge et compresser ses poumons, lorsque son esprit se mit à divaguer sur tous les regrets qu'il avait gardé de sa jeunesse, Edward sentit son corps retrouver le chemin de la surface. Et tout d'un coup, d'un appel d'air violent, il régurgita tous les liquides que ses alvéoles avaient absorbées comme des éponges.

L'homme qui l'avait sauvé était un SDF. Un gars sans histoire, vraisemblablement. Il passait par là et l'avait vu plonger, du haut du pont. Il s'était alors jeté à l'eau pour l'en sortir des courants du grand fleuve. Pour le réchauffer, cet étranger proposa une bouteille d'un vin bon marché. Alors Edward lui proposa de venir dormir chez lui. Le pauvre sans-abri accepta. Ils passèrent ainsi toute la soirée à boire de tous les crus en se racontant leur vie. Edward parla sans complexe ni tabou de sa solitude. De son ex-petite amie qui l'avait quitté. De ses parents morts récemment. Il parla de ses journées sans saveur et de la télévision qui accompagnait sa mélancolie. Il parla aussi de ces prostituées qu'il faisait venir chez lui comme il se faisait livrer chez le traiteur. Et son ami d'infortune écouta avec une attention qu'Edward pensa bienveillante.

Le SDF disait s'appeler Fredrick. Fred expliqua comment il s'était retrouvé à la rue. Comment il avait commencé à mendier après quelques injustices subies par le monde de l'emploi. Comment il avait été traité dans son entreprise, parmi les syndicalistes, chez les juristes qui le condamnèrent à l'errance. Fred avait décidé de vivre à la marge, disait-il. Qu'il ne s'était jamais senti aussi heureux et épanouie. Fred et Edward convinrent qu'ils avaient bien plus en commun qu'ils ne le pensaient. Alors Fred resta chez Edward quelques jours. Et quelques jours devinrent quelques mois.

A mesure de leur heureuse cohabitation, Fred adopta les habitudes d'Edward ainsi que son style vestimentaire. Les deux amis se découvrirent de nombreuses passions communes et une même manière d'appréhender la vie. Fred lui proposa une nouvelle manière d'oublier ses problèmes. Un soir, il rentra au manoir et déposa sur la table des seringues et des pochons de poudre. Ca faisait déjà deux mois que Edward s'était lassé de l'herbe que lui avait fait découvrir Fred. Lui qui n'avait jamais fumé une seule clope, jamais bu un seul verre d'alcool, jamais goûté une seule miette de drogue... Fred lui montra comment faire. Les premiers soirs, c'était bon enfant. Et puis Edward se mit à se piquer seul, dans son salon. Il attendait que son ami sorte, rassemblait le matériel et désinfectait son bras comme un professionnel. Quand Fred revenait, il faisait mine de l'engueuler gentiment. C'était pas très sympa de se mettre une race tout seul. Mais ils en riaient et Edward finit par assumer que se murger tout seul lui était plus agréable qu'à deux. Fred laissa faire.

Un soir, Edward se réveilla sur un trottoir, seul. La gueule au milieu du caniveau, un filet de vomit sur le nez. Avec une migraine à en réveiller un mort, le cœur serré et surtout, une terreur glaçante. Il avait froid et ne comprenait pas. Il n'avait aucun souvenir de la veille. Mais très vite, même désorienté, Edward retrouva le chemin du manoir. Le portail était fermé, le code avait été changé. Alors il sonna. Une fois, deux fois, trois fois... Au bout d'un quart d'heure, ce fut sa propre voix lui répondit. Il sentit alors son sang se geler dans sa boite crânienne et descendre d'une traite jusqu'aux jambes. Edward insista pour entrer. Mais Fred lui demandait de le laisser tranquille. Menaçait d'appeler la police.

Lorsqu'elle arriva, Edward fut très violemment plaqué sur le capot de la voiture. Fred présenta ses papiers aux policiers. Il disait s’appeler Edward Montmorency, habiter dans ce manoir. Sa carte d'identité était valide, il expliqua que Fred était un sans-abri qu'il avait hébergé mais qui se droguait. Alors, en l'apprenant, il préféra ne plus l'accueillir chez lui. Les examens révélèrent qu'il avait raison. Le véritable Edward était très amaigrie. La drogue et l'alcool avait difformé son visage de fatigue et sa dépression l'avait rendu si négligent qu'il ne s'était pas changé depuis des jours. Les policiers l'embarquèrent.

Edward tenta de faire valoir ses droits. Mais à la rue et pris pour le fameux Fredrick, il ne trouva personne pour lui venir en aide. Trois mois plus tard, c'est le légiste qui le retrouva. Égorgé, la lame à la main. Les règlements de compte entre SDF est monnaie courante. Mais un avocat plus scrupuleux qu'un autre décida que cet homme avait peut-être de la famille. Peut-être des proches. Il fallait qu'on sache qui était ce cadavre qui avait gît un mois entier sous les ponts de New-York. Alors on prit l'empreinte de sa mâchoire. Elle révéla alors la vérité. Edward Montmorency, 24 ans, sans enfant et orphelin. La police s'empara du cas car l'appel désespéré de ce clodo qui disait être le vrai Edward avait fait rire tout le département de la criminelle, autrefois. Ce soir-là, personne ne rit. Il y eut juste le silence gênant, dans tout le bâtiment et les hurlements furieux du commissaire. Le véritable Fredrick s'était volatilisé dans la nature. Avec lui, le million d'héritage de monsieur Montmorency. Cette histoire fut la première pierre d'une série d'affaires toutes aussi semblables.



youth without youth
Sur le vieux lino froid d'un orphelinat de l'Oregon, une dame se pencha sur un petit bout de chair remuant, tout sourire aux lèvres. Elle s'accroupit pour le prendre dans ses bras avec amour. Ce coup de foudre entraîna la joie du petit orphelin qui fut accueillit dans un foyer sûr et chaud où il reçut amour et éducation.

Marcus faisait partie de cette catégorie d'enfants trop bizarres, trop distants pour être attachants. Trop petit pour être capable de se vendre, le dur marché de l'adoption ne laissa aucune chance au petit Weaver. Un enfant recueilli dès le berceau après que d'honnêtes voisins dénoncèrent les hurlements hystériques d'une mère sur sa progéniture.  Quand les services sociaux arrivèrent, elle menaça d'un revolver de planter une balle dans l'oreille du nourrisson. Mais à la place, elle finit par en avaler une. On retira le bébé des bras encore chauds du cadavre et on le nettoya de son sang avant de l'envoyer dans un orphelinat. On songea que cet événement n'aurait aucun impact sur la vie du garçon. Encore trop tôt pour qu'il puisse s'en souvenir, Marcus ne ferait que partager le même calvaire que d'autres orphelins. Avec un peu de chance, il trouvera une maman qui sera si heureuse de l'avoir pour fils qu'elle le gâtera comme un petit prince.

Il n'en fut jamais rien. Marcus grandit d'abord à l'orphelinat qui s'occupa de tous ses besoins financiers et scolaires. Puis il fut envoyé en famille d'accueil où il s'attacha difficilement aux deux enfants de son foyer temporaire. Les adieux furent déchirants. Les suivants également. C'est après avoir partagé la vie de cinq familles différentes que Marcus arrêta de pleurer lorsque les services sociaux venaient l'arracher de son confort. Lorsque l'orphelinat considéra qu'il était assez grand pour arrêter d'être ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil, Marcus fut envoyé dans un foyer juvénile.

Jusqu'à ses dix ans, l'enfant fut toujours très discipliné. Très doux, très sage, parfois même trop. On l'oubliait souvent dans sa chambre et sa timidité le rendait invisible, même auprès des éducateurs. Ses absences n'étaient jamais remarquées. On le pensait un peu débile. Mais le foyer n'avait clairement pas le luxe de dépenser de l'argent pour ce genre de cas. Si Marcus pouvait être autonome, savoir s'il était autiste ou pas ne faisait pas partie des priorités.

Pourtant, la pré-adolescence fit pousser chez lui de nouveaux élans d'assurance. D'ordinaire très calme et même peureux, l'école finit par réclamer des entretiens avec les éducateurs. Marcus perturbait les cours, était insolent, frappait parfois. Ce comportement est inacceptable. Ceux qui le connaissaient ne le reconnaissaient plus. Marcus consulta le pédopsychiatre du centre. Ce même psychiatre qui découvrit en lui ses premiers complexes. Rien de pathologique. Un garçon qui grandit et se cherche. Ce que Marcus savait de sa mère ne l'encouragea guère à faire des recherches sur son père. Malgré tout le soutiens de ses éducateurs.

Ce qui n'était qu'une mauvaise habitude devint une obsession compulsive. Marcus avait un don de mimétisme fulgurant qu'il devait à son amour pour l'observation. Grand lecteur des œuvres de Conan Doyle et fan des vieux James Bond d'époque, pendant longtemps, Marcus rêvait de devenir enquêteur dans le privé ou consultant. Agent secret ou du FBI. Alors il imita d'abord ses acteurs préférés. Puis les gens autour de lui. Pas très bavard, quand les gens parlaient banalités, Marcus avait le regard qui captait le moindre geste inconscient de ses interlocuteurs. Il comprit que cela devint un problème lorsqu'il imita sans le vouloir le bruit de mastication d'un vieux monsieur dans une salle d'attente. Les adultes se tournèrent tous vers lui d'un regard outragé. Et, rouge de honte, Marcus sortit de la salle en admettant que plus qu'un don, il avait un super-pouvoir qu'il devait apprendre à maîtriser.

Se faire passer pour d'autres devint un petit tour de passe-passe amusant pour les autres, pratique pour lui. Repérant les alphas de la meute en soirée, Marcus reçut pour la première fois des regards admiratifs et désireux. Il venait de trouver sa première véritable drogue. Il devint très vite un objet convoité pendant les sorties. Cependant, la versatilité de son comportement attisa également la curiosité. Marcus fit montre de ses talents. Son lycée serait bientôt entièrement au courant. L'un de ses professeurs lui demanda de participer au club de théâtre. Il se révéla que Marcus était un piètre comédien s'il n'avait pas un modèle sur lequel se claquer. Il arrêta très vite. Mais ils reçut d'autres sollicitations vis à vis de ses dons de mimétisme. C'est ainsi que commença gentiment sa carrière criminelle.

Au début, il faisait ça pour les autres. Par gentillesse ou par intérêt. Entrer dans l'esprit de ses modèles devenait un véritable métier. Lorsqu'il comprit qu'il pouvait voler des choses qui ne pouvaient être volées par d'autres, il décida qu'il ne continuerait pas ses études. Il commença ainsi à fréquenter les milieux mondains pour soutirer tout l'argent qu'il le pouvait à de pauvres vénérables solitaires ou à des investisseurs naïfs. Lorsque le nom de Marcus Weaver devint un sujet de paranoïa ambiant et que la police entama des recherches, Marcus changea de nom et de ville. C'est alors que Marcus débuta une grande carrière d'escroc qui dura plusieurs années. De vols identitaires à détournement de fond, en passant par l'abus de faiblesse comme de confiance, Marcus recula rarement face à l'éthique. Satisfait de la crainte que son nom portait et de l'intérêt que la police avait pour son cas, Marcus se nourrissait de toute l'attention médiatique qu'il générait par ses méfaits.

Cependant, cette danse devait bien prendre fin, un jour. C'est à Santa Barbara que la police le pinça. Là où Marcus avait trouvé une telle naïveté chez la caste fortunée de la ville qu'il y était resté imprudemment plus longtemps. L'imprudence, née d'automatismes et surtout de son arrogance, le poussa également à minauder du côté du commissariat. D'abord là-bas pour asseoir sa légitimité en tant que riche héritier de la famille Browning, Marcus trouva une toute autre motivation auprès de l'hôtesse d'accueil qu'il tenta de séduire, d'abord par pur intérêt criminel. Sa rencontre avec l'agent Cloud n'engageait alors rien de bien sérieux, à ce moment. Mais au bout du sixième ou septième rendez-vous, Marcus se sentit pousser des ailes. Il l'invita à venir "chez lui" et engagea une relation bien plus assidue qu'elle n'aurait dû l'être, au début.

Son avocat vint le voir, en garde à vue. Son cas serait difficile. Il n'en sortirait pas indemne, du procès. C'était sûr. C'était clair comme de l'eau de roche. Comme un ciel d'azur au milieu de l'été. Alors Me Wilson demanda à voir comment il procédait. Montre-moi ton truc. Là. Quand tu imites. Marcus baissa la tête. Inspira une profonde gorgée d'air humide et imita son avocat. C'est ainsi que Marcus proposa de plaider la folie. Me Wilson acquiesça et proposa une petite mise en scène. Marcus opina joyeusement et soumis ses honoraires à son avocat qui sortit de la salle en riant.

Le procès fut un véritable cirque. Entre les imitations de Marcus, les rires du juré et l'impossibilité pour le procureur de paraître crédible face à la force du ridicule de Marcus, le procès ne dura pas plus de deux heures. On envoya un psychiatre au jeune homme et on confirma la plaidoirie de la partie civile. Comme il était foncièrement impossible pour Marcus de rembourser honnêtement ses victimes, on allongea sa peine. Il ne déboursa que 5% des dégâts causés en dommage et intérêt. Mais passa plusieurs années en centre pénitentiaire psychiatrique avec plusieurs chances de libération conditionnelles et autres privilèges qu'il gagne grâce à un regard désespérément naïf et débile. Ses bourreaux s'attachèrent même au garçon.

Le transfert a l'hôpital psychiatrique le plus proche de la ville fut somme toute amusant. Des psychiatres chauves et de grosses infirmières l'emmenèrent dans sa chambre où il y fut enfermé. Dans un premier temps, ses journées furent réglées comme du papier à musique. Huit heures, levé. Petit-déjeuné jusqu'à neuf heure. Douche, préparation, rangement. Séance avec les psychiatres, prise du traitement. Repas à midi puis les ateliers jusqu'au soir. Marcus n'eut guère le temps de s'ennuyer. Ce fut un patient très agréable qu'il fut nécessaire de transférer dans les ailes moins surveillées où il n'aurait pas à fréquenter de véritables criminels dangereux. Son mimétisme compulsif lui fit imiter plusieurs tueurs en série. C'est ainsi qu'il agressa l'un de ses psychiatres et tenta de violer l'une de ses infirmières. Pour un garçon aussi habituellement calme et doux que Marcus, la surprise entraîna un trauma si difficile que son infirmière décida de changer de département. Il était plus prudent d'envoyer Marcus chez des patients déprimés et passifs. Du moins, le temps du sevrage.

C'est ainsi que Marcus reprit doucement le contrôle de lui-même. Il devint docile, aimable, serviable et d'une bienveillance infinie. A l'opposé de ce qu'on pensait d'un homme aussi doué et cruel que fut Marcus Weaver dans sa carrière d'escroc, le patient se montra d'une bonté sans fin, doublé d'une intelligence de poisson-rouge. Le semblait-il, tout du moins. Les psychiatres s'accordèrent sur un fait : Marcus était capable d'un intellect surprenant, caché derrière une naïveté terrible et une bonhomie timide. Découvrir qui était vraiment le garçon fut un jeu amusant auxquels ses psychiatres se laissèrent prendre.

Cependant, ils découvrirent alors les mails envoyés et l'attachement de Marcus pour une fille. Une flic, c'est un comble. Les mots d'excuses et de tendresses n'en finissaient pas. Cette correspondance avait duré tant de temps que les experts considérèrent qu'il serait dangereux de le couper d'un divertissement extérieur. Mais il fut important de maîtriser ce facteur pour sa thérapie. On l'enquit de parler d'elle durant sa psychothérapie. Alors, docile et surtout en proie aux affres passionnels, Marcus confia ses craintes et ses espoirs à ses bourreaux. Combien il était amoureux et combien il craignait que ce qu'elle découvrirait en lui, lui déplairait.

C'était un bon exercice. Si Marcus n'avait plus beaucoup de mal à rester lui-même au sein de l'hôpital, c'était le regard extérieur de la société qu'il était important de combattre. Comment convaincre quelqu'un d'affreusement laid de ne pas porter un beau masque ? C'est comme cela que Milo Cloud fut invitée à prendre part à sa thérapie. Redonner un peu d'égo à ce pauvre Marcus n'engageait pas Milo, quand bien même leur relation était déjà bien entamée, entre des cams érotiques et poèmes tendres qu'ils entrecoupaient déjà, à cette époque, de réflexions acides. Surtout elle que lui, d'ailleurs. Au bout d'un moment, Milo vint le voir. La première fois, Marcus resta silencieux et immobile, incapable du moindre mot. Sa conversation fut banale. Ses compliments maladroits. Mais elle était sublime. Il se força à rester lui. Il se força à ne rien voir en elle. Rien. Mais lorsqu'ils se quittèrent, Marcus était certain de ne jamais plus la revoir. Il avait été ridicule. Ses psychiatres le réconfortèrent. Et deux jours plus tard, elle vint lui parler sur internet. Quand elle revint, Marcus se laissa aller. Convaincu de plaire, il gagna son assurance dans les retours réguliers de sa bien-aimée et dans ses coups de fils aguicheurs. Il faisait des progrès monumentaux. Le juge en fut informé. On était déjà en train de discuter d'une prochaine libération conditionnelle. Et pour bon comportement, Marcus sortit finalement. Accueillit par Milo, ils s'installèrent chez lui où la jeune fille imposa très rapidement son univers au sein de celui de son nouveau copain.

La cohabitation fut idyllique, d'abord. Marcus était amoureux. C'était son cœur qui battait pour elle. Ni celui de Carl, ni de Fred, ni d'Edward... Son cœur à lui, le sien, qui se mettait à parler pour de vrai de la vraie vie. L'émotion dura assez de temps pour que Marcus s'attache irrémédiablement à la vie de couple. Mais lorsqu'il comprit de quels sentiments factices et intéressés, sa belle le nourrissait, il perdit l'envie de la réconforter près de l'oreiller ou de lui faire monter son petit-déjeuner, le matin. L'envie n'y était plus. Mais il continua longtemps à le faire. Sortir la poubelle. Faire la vaisselle. La cuisine. Avec des sourires tristes mais encore tout plein d'espoir. Marcus connaissait la situation comme un vieux refrain familier. Dans quelques temps, Milo le larguerait et disparaîtrait de l'appartement. Laissant un petit mot gentil quoique terriblement cruel. Alors il profita du temps qu'il restait à leur couple condamné. Elle faisait des efforts. Elle était si douce. Si gentille. Elle ne resterait pas.

Deux mois plus tard, Marcus se retrouva dehors. Les premiers clivages avaient fait râler les voisins. Marcus, tout affable qu'il fut n'osait jamais trop demander à sa jeune compagne d'arrêter de l'insulter en criant trop près des murs. Mais le jour qu'il osa, elle arracha ses affaires du tiroir et les balança par la fenêtre. Marcus accepta et quitta son propre appartement. Deux nuits à l'hôtel suffirent à lui faire comprendre la connerie que fut sa thérapie. Alors, dans sa petite chambre bon marché, il attrapa cette boîte de pilules. La regarda. La maudite chose... Et la balançant à la poubelle. Sans rage, ni violence. Il n'en avait jamais été capable. C'était bien pour cela qu'il était si pathétique. C'était bien pour cela que personne ne l'aimait. C'était pour cela qu'il en était là. Conneries que sont les bondieuseries morales à propos des masques et de la sincérité. Le lendemain, Marcus rappela à la maison. Elle accepta de le laisser entrer. Ils se retrouvèrent. C'était beau. Le lendemain, Milo gueulait que Marcus n'était qu'un pauvre con. Une routine s'installa entre douceur et violence. Il prenait l'habitude. Il l'aimait comme elle était. Mais un mot trop haut ou de plus suffisait à faire jaillir des étincelles qui faisaient exploser le baril de poudre qu'était Milo. Ils en vinrent très vite à une conclusion : Marcus est le problème de leur couple. Il l'avait vu venir gros comme une maison. Alors il la supplia de ne pas l'abandonner, avec son visage désespérément neutre et les muscles tout mous. Elle accepta et proposa une solution. Marcus accepta à son tour. Seigneur ayez pitié, il le regretta toute sa vie.


Idylle
Marcus n'écoutait pas. Il se sentait infiniment trop étroit. Alors il se leva et s'étira. Mouvement circulaire de la nuque. Et regarda les vidéos qui continuaient de cracher leur contenu intimiste. Il l'éteignit. Malaise. Milo parlait. Elle parlait seule. Mais elle parlait beaucoup. Alors Marcus la fixa. Et lorsqu'elle se mit à poser des questions, il rit. D'abord gentiment. Elle parlait déjà d'amour et d'eau fraîche quand lui commençait à se demander pourquoi il s'était maqué avec elle. Des souvenirs qu'il en avait... Elle était conne, laide et chiante. Si elle avait eu le mérite de le supporter, soyons sincère, Macus n'avait pas besoin d'elle dans sa vie. Ni ailleurs... Alors il lui fit d'abord comprendre gentiment. Non, mais Milo, redescend sur Terre... Ma pauvre. Comme elle semblait penser qu'il blaguait, alors il se mit à rire. Je suis sérieux. Me parle pas. Quand elle commença à s'énerver, à demander à Marcus d'arrêter de faire semblant, il s'énerva. Ils s'énervèrent ensemble. Et la passion de la colère ou la frustration accumulée vinrent exploser à la gueule de la jeune femme.

Elle était sur le canapé, encore. Partiellement nue, étalée et silencieuse, Marcus l'avait abandonné là. Comme elle l'avait mordu, Marcus lui avait craché dessus, plein de mépris. Il l'insulta et sortit de l'appartement, clope au bec. Il fit le tour des bars et paya sa tournée. Trois fois. Il se fit quatre amis et coucha avec une fille dont il ne se souviendrait plus jamais, dans les toilettes. C'était génial. Génial. Il n'avait pas connu ça depuis des années. Depuis des siècles.

Mais lorsque l'ivresse commença à diluer le personnage qu'il avait joué... Lorsque Marcus entrevit l'horreur de la situation, il abandonna subitement tous ses amis de fortune. Se précipita à l'appartement et appela quinze fois sur le téléphone de Milo. Elle ne répondait pas. Il laissa huit messages. Un cauchemar. C'était un cauchemar. Marcus qui n'avait jamais prié de sa vie se mit à marchander son âme à Dieu pour que ce ne fusse pas arriver.

Quand il entra à l'appartement, le canapé était vide. Il la chercha. Partout. La salle de bain était fermée à clef. Alors il frappa à la porte. Il hurla son nom. Lui demanda pardon mille fois. Quand il sentit que ses sanglots étaient une insulte abjecte à ce qu'il avait fait sentir à sa copine et qu'elle n'ouvrirait pas, il décida de partir une énième fois à l'hôtel. Comme sa carte bancaire refusait le paiement, il alla se réfugier sous des ponts où il trouva conseil auprès d'un SDF. Il lui proposa sagement d'attendre la nuit car la Lune porte conseille et de décider de la meilleure manière de se faire pardonner le lendemain. Marcus, épuisé et culpabilisant, s'endormit sur ce trottoir, entre plusieurs morceaux de carton.

Marcus revint. Elle ne lui parla pas. Alors il tenta de se faire pardonner. De s'occuper d'elle. Il s'excusait tout le temps et tenta de s'adapter. Il retrouvait ses vieilles habitudes et pendant très longtemps, Marcus ne fut qu'un spectateur actif de la digestion du trauma de Milo. Samuël, c'était une mauvaise idée. Samuël était le petit fantasme de lycée de Milo. Elle lui en avait parlé, parfois. Vaguement. Et puis ce jour-là, ils avaient décidé que Marcus deviendrait Samuël. L'instant peut-être d'une soirée. Ou de plus. Si ça pouvait sauver leur couple, songea Marcus. Cependant, ce jeu les dépassa tous les deux. Marcus n'était pas seulement fautif de l'acte. Il était aussi responsable de sa propre capacité spongieuse. En abuser à tort avait été l'idée la plus idiote de tous les temps.

Alors, le temps que Milo se rétablisse, Marcus chercha sa rédemption en se rendant utile. Il proposa plusieurs tracts où il ventait ses services. Ménage, garde de chien, ce que vous voulez. Mais lorsque la police tomba sur ces tracts, elle convoqua l'ex-arnaqueur. Marcus ne comprit d'abord pas. Et la peur qui lui dévorait les tripes, il se rendit au commissariat en tremblant des genoux. Très vite, sans y prêter attention, Marcus imita l'un des policiers. Ils se regardèrent tous. Et sourirent. En se penchant sur lui, il lui posèrent des questions sur le policier imité. Comprenant que le jeu les amusait, Marcus accepta de s'y prêter. Il dénoua petit à petit la vie privée de sa victime. Et lorsqu'il se mit à dévoiler les informations vraiment embarrassante, la salle fut noyée de rires et de cris. Après un moment de silence, ils posèrent une question simple : "Peux-tu faire ça pour n'importe qui ?" Marcus acquiesça. Alors ils le firent se lever et le jeune homme suivit ses hôtes jusqu'à une salle d'interrogatoire. L'homme en face de lui avait des cicatrices et des tatouages partout, tout menotté. Le genre pas commode. Marcus se mit à avoir peur. L'homme regarda les policiers et demanda de sa voix rauque ce que c'était que ce bordel. Marcus regarda attentivement. L'air un peu timide. Un peu pataud. Son interlocuteur frappa la table violemment. "Kestu r'gardes ?!" La seconde suivante fit sursauter toute la salle. Des policiers au suspect. "C'est à moi qu'tu parles comme ça ?!" Marcus se leva brutalement et balança sa chaise plus loin. Si son petit tee-shirt n'était absolument pas crédible, la haine se son visage terrifia l'homme en face de lui. Marcus lui prit le col avec une brutalité inouïe. Les policiers alors se mirent à deux pour le traîner hors de la salle et le menotter plus loin. Après quelques heures, il reprit ses esprits. On lui posa alors des questions auxquels Marcus répondit avec une exactitude prodigieuse. On lui demanda où il aurait pu cacher ses victimes ? Marcus désigna un marécage. Deux jours plus tard, on déterrait trois cadavres, sous les monticules de vase et boue.

On fit appel à lui une fois. Deux fois. Puis plus régulièrement. Toujours avec un chèque à la clef. Très rapidement, Marcus acquis le titre de consultant. Pas de quoi être vraiment actif mais il avait trouvé quelque chose d'honnête avec sa capacité d'imitation. Peut-être était-ce ça, sa rédemption.

A la maison, la tension resta toujours très haute. Marcus tend à se montrer le plus aimable du monde. Mais les quotidiens sont difficiles à assumer lorsqu'il rentre chaque soir avec de nouvelles personnalités. Alors, toujours, avant de rentrer à la maison, Milo se met devant la porte et, inquisitrice, pose des questions. D'une méfiance religieuse, Marcus n'a accès à son chez lui qu'en état normal. Et s'il déborde très souvent, de plus en plus assuré et cynique, Marcus tend juste à vivre une vie de couple normale. Son idéal, cependant, semble encore bien loin.
.

© _Viviie.


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Ulysse A. Cooper
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Yeaaaaaaaaaah. Je suis contente de voir que tu rejoins nos rangs (ça fait secte dit comme ça :haha: ). J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire de ce personnage :brill: Du peu que j'ai lu sur PRD, c'est super intéressant. coeur

En tout cas, si tu as des questions, n'hésites pas à nous contacter. On est là pour ça coeur
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyLun 19 Oct - 21:36

BIEN LE BONJOUR
bienvenue, bonne chance pour la fiche et hâte de voir tout ça c:
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Percy Black
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyLun 19 Oct - 23:54

Bienvenue! :D J'espère que tu t'y plairas!!
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMar 20 Oct - 3:33

Personne va hysteriser sur Andrew Scott? Naaaan? Juste moi? Okay....ANDREEEEEEEEEEEEEEEEEEEW, ah mais ce choix de vava, dedieu, je suis fan et ce choix de titre et....bref je t'aime deja, bienvenu chez les fouuuus.

(Ax, c'est cet acteur qu'est ne le meme jour que toi btw)
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMar 20 Oct - 8:32

Heeeeeeeeeeeeeeey. Bienvenue ! Super choix d'avatars (a).

Le début de ta fiche est bien prometteur coeur
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMar 20 Oct - 11:23

OH UN ANDREW SCOTT baaaave Bienvenue chez les fous ! J'espère que tu vas t'amuser ici. :)
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMar 20 Oct - 15:02

Merci tout le monde !
Vous êtes vraiment adorables. J'espère que le personnage saura plaire et qu'il sera à la hauteur des attentes que j'ai soulevé sur PRD ! En tout cas, vous êtes tous très sympathiques, ça fait longtemps que je n'ai pas reçu un accueil aussi chaleureux ... ♥ Ca fait franchement du bien ! Vous me donnez envie de vite terminer ma fiche pour venir me rouler dans les feuilles avec vous. Donc encore merci ! Je la terminerai au plus vite, pour vos beaux yeux !
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMar 20 Oct - 15:39

Bienvenue ! J'adore ce que tu as écrit pour l'instant. coeur Tu vas voir, ici on aime les originaux ^^
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyJeu 22 Oct - 14:10

bienvenue ici ^^
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyVen 23 Oct - 13:03

Bienvenuuuue ! amour
Hâte de voir ce que va nous réserver ton personnage ! :brill:
Bon courage pour ta fifichette ! :hurray:
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Calypso C. Fitzgerald
Calypso C. Fitzgerald
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMar 27 Oct - 11:59

Coucou mon chou :33: Je viens voir si tout se passe bien avec ta fiche. Surtout que j'adore le début et ta manière d'écrire ! Ce sera dommage de s'arrêter en si bon chemin :face: Surtout si tu as besoin d'aider, n'hésite pas, on est là pour ça coeur

N'hésites pas à demander si tu as besoin d'un petit (ou même grand) délai. On ne mords (presque) pas :balloon: Il te reste à peu près une semaine mais dis le nous si tu sens que tu as besoin de plus :)
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMer 28 Oct - 20:30

Merci à vous tous !
Merci pour ton joli compliment, Calypso ♥ Il n'y a aucun soucis ! Je suis un peu lent car j'ai eu une semaine plutôt chargée. Mais je continue doucement doucement ma fiche. Juste le temps de nous synchroniser, moi et Milo. Mais je devrais ne plus trop tarder ! Si jamais je constate que je manque de temps, je n'hésiterai pas à venir faire un coucou pour un délais supplémentaire. Merci encore pour tout ♥
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyDim 8 Nov - 12:42

Tout le monde t'attend, groopy.
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Jonathan N. Milligan
Jonathan N. Milligan
Qu'est ce qui est jaune et qui attend ? Jonathan.
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyDim 8 Nov - 12:50

Ouiiiii. On t'attends :gnéhéhé:
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMar 10 Nov - 23:25

Je suis lààààà !

J'en suis venu à BOUT ! ENFIN ! JESUS MARIE JOSEPH J'ARRIIIIIIVE !
J'ai donc... Finis ma fiche... ♥ A vot'bon coeur, m'sieurs dames.
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Calypso C. Fitzgerald
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMer 11 Nov - 0:02

SOOOO. J'ai lu ta fiche et vu que tu as mis Cherry. Faut qu'on voit ensemble pour le groupe avant la validation :P

A première lecture, j'aurais dit Kiwi. Après c'est vrai que ton personnage est complexe :face: (et c'est ce qui le rend intéressant coeur ). Ou peut être Banana vu qu'il fait des détournements de fonds et que ça touche à l'argent mais après il n'a pas l'air plus pingre que ça :hmmm: Ou alors peut être Apple, vu qu'il est le meilleur dans son domaine même si c'est du mimétisme :gnéhéhé: Je dois avouer que j'ai du mal à me décider :gnéhéhé: Après le choix final te revient :)
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMer 11 Nov - 0:15

Ehe, c'est tout le dilemme du personnage ! Bon bon bon... Kiwi, ça me semble assez fourre-tout pour y faire entrer Marcus. Après, il évolue un peu et il est très possible qu'il change de groupe. Dommage qu'il n'y ait pas un groupe de grosses victimes de la vie 8D Ca lui irait parfaitement.

En tout cas, merci du compliment ! ♥
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Shawn Spencer
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMer 11 Nov - 0:35

Ah ouii, un groupe de grosse victime de la vie, j'y ai pensé, mais je me suis dis qu'on avait pas vraiment de fruits pour ça.
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMer 11 Nov - 0:42

Un fruit qui est une grosse victime de la vie... Y'a la tomate 8D Le truc qui fout toujours la merde dans les débats "NON C'EST UN FRUIT ! -NON, UN LEGUME, TA MERE !"
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Calypso C. Fitzgerald
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MessageSujet: Re: “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” “Le moi est une cabine d'essayage, on s'y enferme avec son miroir pour y choisir son image.” EmptyMer 11 Nov - 0:44

Bah... Y'avait Cerise, Abricot, Tomate... :fufu: DONC VA POUR KIWI.

En tout cas, Marcus est un personnage vraiment vraiment intéressant :waii: J'adore son histoire (je plains quand même les gens dont il vole l'identité, surtout Edward :tristesse: ). J'aime bien aussi sa relation avec Milo (aussi tordu soit-elle x)) et j'ai hâte de voir comment ça va évoluer.

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BIENVENUE PARMI NOUS

Equipe des Caliméros

Félicitations Invité tu es dorénavant validé. Avant de commencer à rp, il y a quelques petites choses que tu dois faire. Pour pouvoir te faire plein d'amis, il t'es conseillé de faire une fiche de lien ici. Pour ne pas te perdre, tu peux aussi recenser tes rps dans cette section.

Sinon tu peux également demander un rang personnalisé pour que être super badass ou alors faire une demande de logement. N'oublie pas non plus de recenser ton métier car les admins sont flemmards occupés.

Pour que tu comprennes bien le fonctionnement des différentes équipes, je te conseille d'aller faire un tour ici et de discuter avec tes coéquipiers dans la section qui t'es réservée.



©️ _Viviie.




Je file mettre ta couleur kiwii
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